Si l’élection de Miss France 2026 a couronné Hinaupoko Devèze, elle a surtout été synonyme d’une polémique qui ne cesse de faire couler de l’encre. A l’origine des faits : une vidéo publiée par l’influenceur Aqababe montrant Julie Zitouni, Miss Provence, et Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, critiquer le top 12 de l’élection Miss France. L’une d’entre elles avait d’ailleurs qualifié de "grosses putes" ses concurrentes.
La conséquence de ces insultes fut la destitution cette semaine des deux reines de beauté ayant présenté leurs excuses. "Ces paroles et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s’efforcent de défendre", pouvait-on lire dans un communiqué en début de semaine.
Pas de quoi calmer l’incendie puisque Julie Zitouni, désormais ex-Miss Provence, a annoncé son intention de porter plainte pour diffamation et cyberharcèlement après la réception de nombreux messages haineux. De quoi faire réagir l’entourage du comité Miss France.
Ce mercredi soir dans l’émission C à vous sur France 5, Sylvie Tellier, ancienne directrice du Comité Miss France a pris à nouveau la parole concernant cette affaire. "La destitution était assez logique, c’est une exemplarité les Miss aujourd’hui. Si on laisse passer ça…", a déclaré l’ancienne Miss Lyon élue Miss France 2002. "Faudrait leur demander ce qu’en pensent leurs mamans", a-t-elle ajouté avant d’appeler au calme concernant le cyberharcèlement dont les deux jeunes femmes sont la cible. "Elles ont dérapé, elles ont été sanctionnées, point. On passe à autre chose. Elles n’ont tué personne", a conclu Sylvie Tellier qui un peu plus tôt dans la semaine sur RTL n’avait pas manqué de faire part de sa colère. "Elles ont de la chance que je ne sois plus là."