La joueuse de tennis lyonnaise a publié un long message sur les réseaux sociaux dans lequel elle explique sa décision, évoquant un épuisement mental : "Mentalement, j'ai besoin d'un reset. De m'éloigner de la machine à broyer du tennis, de prendre de vraies vacances, de me reconnecter avec ma famille et mes proches, et de m'autoriser à respirer sans la pression de la performance".
"Cette année, mon état d'esprit a été toxique. J'ai perdu la joie d'être une joueuse de tennis, et suis devenue obsédée par le classement et les victoires. Mes résultats n'ont pas atteint les buts que je m'étais fixés ni mes attentes. Le travail, les sacrifices, la douleur, tout a été pareil qu'avant, mais les résultats n'étaient pas là et je n'ai pas pu évoluer au niveau que je me sens capable d'atteindre. C'est très dur à accepter", a également écrit la 36e mondiale.
Et l’ancienne numéro 4 de s’interroger pour la suite de sa carrière : "Est-ce que je crois pouvoir atteindre ces choses ? Certains jours oui, d'autres je n'en suis pas sûre. Je ne suis pas certaine de pouvoir continuer à pousser dans la même direction qu'avant. Je suis fatiguée de l'anxiété, des attaques de panique, des larmes avant les matches. Fatiguée de manquer de moments en famille, et de ne jamais avoir vraiment le temps d'appeler à la maison. Fatiguée de vivre dans un monde où ma valeur se mesure à l'aune de mes résultats de la semaine passée, de mon classement et de mes fautes directes. Depuis trop longtemps, j'ai laissé le tennis me consumer, dicter les hauts et les bas émotionnels de chaque résultat. Mais je ne suis pas que ça. Je suis une femme avec des valeurs, des talents, de la passion, des forces et des faiblesses. Je ne suis pas parfaite, mais je fais de mon mieux".
Caroline Garcia, qui avait déjà alerté fin août sur le cyberhacèlement dont elle est régulièrement victime, ne semble pas perdre espoir pour autant et donne rendez-vous en Australie, début 2025.