"Je ne veux pas" : la décision forte de Caroline Garcia sur un potentiel sponsor à 230 000 euros

"Je ne veux pas" : la décision forte de Caroline Garcia sur un potentiel sponsor à 230 000 euros
"Je ne veux pas" : la décision forte de Caroline Garcia sur un potentiel sponsor à 230 000 euros - Lyon Femmes

L’ex-joueuse de tennis lyonnaise a tenu à s’exprimer publiquement sur le sujet.

"Voilà pourquoi nous avons refusé 230 000 euros." Tel est le sujet de la dernière publication Instagram de Caroline Garcia. L’ex-joueuse de tennis lyonnaise, qui a disputé son dernier match en août dernier, a pris la parole sur un potentiel sponsor de son podcast "Tennis Insider Club" qui invite les meilleurs joueurs et joueuses du monde à venir raconter leur parcours. Un podcast qui réunit chaque mois près d’un million d’auditeurs.

Caroline Garcia a fait savoir ce dimanche qu’elle avait refusé un sponsor de 270 000 dollars, soit environ 230 000 euros, puisqu’il s’agissait d’une entreprise de paris sportifs. "C’est une somme considérable, surtout pour une émission sportive indépendante et pour moi qui viens de prendre ma retraite du tennis professionnel", explique d’abord l’ancienne joueuse. "Au cours des deux dernières années à échanger avec des joueurs, des entraîneurs, des agents et des parents : un thème est revenu sans cesse : les paris sont devenus l’une des principales sources de pression, d’abus et de haine dans le sport moderne", ajoute-t-elle.

Une déclaration qui justifie le refus de cet important sponsor. "Je ne veux pas que Tennis Insider Club contribue, même indirectement, à créer de l’addiction, à détruire des vies, et à transformer des athlètes en cibles chaque jour", conclut Caroline Garcia dans cette longue publication saluée par plusieurs athlètes à l’exemple des joueuses Shelby Rogers, Eva Lys ou encore Alizé Cornet.

Ce n’est pas la première fois que l’ex-joueuse lyonnaise prend la parole sur des sujets forts touchant les sportifs. En août 2024, Caroline Garcia avait publié un post sur ses réseaux sociaux alertant sur le cyberharcèlement