On a testé un atelier Wecandoo chez le fleuriste Brontie à Lyon !

On a testé un atelier Wecandoo chez le fleuriste Brontie à Lyon !
On a testé un atelier Wecandoo chez le fleuriste Brontie à Lyon - Lyon Femmes

Promouvoir l’artisanat par des ateliers est le mot d’ordre de cette plateforme imaginée par ses trois co-fondateurs en 2017.

Pousser la porte d’un artisan pour découvrir son savoir-faire et se mettre à sa place le temps d’un atelier ? J’adore l’idée ! C’est la raison pour laquelle on a décidé de tester un de ses rendez-vous proposés par Wecandoo. Avant toute chose, je me renseigne sur la plateforme qui compte près de 2000 artisans en France mais également depuis peu en Belgique et au Pays-Bas. "On avait envie de filer un coup de main au secteur", se rappelle Edouard Eyglunent, l’un des trois co-fondateurs de Wecandoo.

"On voulait montrer que l’artisanat ce n’est pas toujours ennuyeux, ça peut aussi être quelque chose de très dynamique. C’est comme ça que les ateliers ont vu le jour. Les personnes vont chez les artisans mettre la main à la pâte. C’est vraiment une leçon de pédagogie autour de la qualité des produits faits à la main", poursuit-il. "Nous ne sommes pas seulement une plateforme avec des références d’ateliers, on crée aussi l’offre en rencontrant des artisans et en créant avec eux un atelier auquel ils n’auraient pas pensé", conclut Edouard Eyglunent.

Que choisir de tester alors parmi les milliers d’ateliers et les 200 savoir-faire proposés ? La création de son rouge à lèvres ? La réalisation d’une bougie ? La visite d’un chai urbain ? La conception de sa baguette de pain ? Je décide de jeter mon dévolu sur la composition d’une couronne de fleurs séchées chez Brontie dans le quartier d’Ainay. Les fleurs on adore ! Mon atelier débute bien avant de se rendre sur place. Perrine, la fondatrice des lieux, prend le temps de me demander par téléphone les fleurs et les couleurs souhaitées pour ma couronne. N’ayant pas d’idées précises, je lui demande de me faire la surprise.

Le jour J, direction la boutique de Brontie installée dans une petite impasse. A peine la porte franchie, l’odeur du mimosa me chatouille délicieusement le nez. Le lieu est cosy et coloré. Ce sont Juliette et Valentine qui m’accueillent et qui seront en charge de l’atelier. Les deux jeunes femmes proposent un peu de thé pour se réchauffer et des bugnes pour la gourmandise (on en profite c’est la saison). Nous serons quatre participantes en ce début de soirée. Tout est déjà prêt sur la grande table : différentes fleurs séchées sont disponibles sous nos yeux sélectionnées selon nos demandes. Je découvre des teintes douces qui ne donnent qu’une envie : commencer ! Juliette et Valentine m’indiquent les différentes variétés : lagurus, limonium, avoine, broom et même des roses françaises… Car oui la maison dont la création remonte à 2018 s’engage uniquement auprès des producteurs du pays. Les déchets verts sont également compostés et les emballages recyclés.

Les deux fleuristes passionnées poursuivent l’atelier en expliquant le principe de la conception d’une couronne : on réalise de petits bouquets que l’on viendra scotcher à la toute fin.
Il est donc temps de se lancer. Les associations viennent naturellement. Je me prends très rapidement au jeu sous les encouragements et les conseils de mes deux professeurs d’un soir. Pas très à l’aise en temps normal avec le travail manuel, je me découvre une passion pour cette tâche tout en restant à l’écoute des enseignements des fleuristes aux doigts de fée venant me corriger ou me conseiller. 'Votre couronne vous plaît ?', me demandent-elles. Bien sûr qu’elle est jolie ma couronne (en toute honnêteté…). Je l’adore ! L’heure est déjà à l’emballage et au départ…

L’atelier est passé tellement vite que la déception de devoir déjà quitter les lieux apaisants et parfaits pour se détendre après une longue journée de travail. A l’heure où vous lisez ces lignes, ma couronne trône fièrement sur le mur de mon appartement avec la fierté de l’avoir fait moi-même ! Un atelier que l’on recommande les yeux fermés et qu’on recommencera très certainement…

A.D.

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