Une étudiante lyonnaise à l’origine d’une pétition pour instaurer un congé menstruel dans les universités

Une étudiante lyonnaise à l’origine d’une pétition pour instaurer un congé menstruel dans les universités
Une étudiante lyonnaise à l’origine d’une pétition pour instaurer un congé menstruel dans les universités - DR

Ce mercredi 28 mai, c’est la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle.

Instaurer un congé menstruel dans toutes les universités françaises. Tel est l’objectif d’une pétition lancée par plusieurs étudiantes. La campagne est intitulée "On Va Régler Ça" et a déjà récolté près de 10 000 signatures à la veille de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle.

Parmi les étudiantes à l’origine de cette pétition, on retrouve une Lyonnaise. Il s’agit de Rita Laghmadi, élue étudiante au conseil d’administration de l’université Jean Moulin Lyon 3 et par ailleurs membre de L’Union étudiante Lyon. La jeune femme est l’un des visages de cette campagne "On Va Régler Ça".

"Nous le savons, les règles s’accompagnent souvent de symptômes incapacitants : crampes, nausées, vomissements, migraines ou encore fatigue intense. Chaque mois, de nombreux.ses.s étudiant.e.s voient leur concentration et leur énergie diminuées en raison de leurs menstruations, rendant difficile le suivi de cours et a fortiori la réalisation d’examens. A terme, cela influe directement sur leur bien-être et leurs conditions d’études, créant une inégalité réelle dans l’accès à l’éducation entre les personnes menstruées et celles qui ne le sont pas", peut-on lire sur la pétition. Cette dernière demande notamment à plusieurs ministres, dont celui de la Santé Yannick Neuder, "la reconnaissance des absences pour menstruations dans tous les enseignements et toutes les évaluations".

"Il est temps de briser le tabou autour des règles, de parler de santé gynécologique et menstruelle, et de reconnaître l’importance d’un congé menstruel au sein de tous nos établissements d’enseignement supérieur pour garantir à tou.te.s des conditions d’études égales et dignes", est-il également expliqué.

A noter que la mesure a déjà été mise en place dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur en France, notamment Sciences Po Lyon depuis octobre dernier.