On a testé : Gus & Gas, pour retrouver le plaisir du sandwich

On a testé : Gus & Gas, pour retrouver le plaisir du sandwich
On a testé : Gus & Gas, pour retrouver le plaisir du sandwich - Lyon Femmes

Chez Augustine et Gaspard, alias Gus & Gas, il n’est pas question de parler de sandwichs.  

Dans ce petit établissement aux carreaux violets et à l’allure rétro de laverie automatique, temple du jambon-beurre, on mange des "co-pains". En effet, en revenant à l’étymologie du mot "copain", on découvre que ce mot signifie en réalité "celui avec qui tu partages… le pain" : quelle meilleure idée, alors, pour ces deux amis qui aiment casser la croûte ensemble que de créer une "copinerie".
Du sempiternel jambon-beurre au plus original "tamago", le pari de ces deux fraîchement diplômés de l’ex-Institut Bocuse (devenu Lyfe) est simple : remettre au goût du jour le sandwich, redorer sa réputation pour lui redonner un aspect sexy et gourmand.

L’idée de départ ? Ces dîners dominicaux, où, après avoir mangé outre satiété, on se fait un sandwich avec les restes de poulet rôti et deux belles tranches de pain frais. En somme, retrouver le plaisir du sandwich. Et pour ce faire, il y en a pour tous les goûts : d’abord avec les intemporels jambon-beurre (rebaptisé bon jean) et, donc, poulet rôti, qui resteront à la carte. Evidemment, pas sans un petit twist : le premier se compose d’un pain au levain du jour, de beurre noisette et jambon à l’os de la boucherie le Bon Jean dans le 7e. Mention spéciale pour le second, dans lequel on retrouve entre deux tranches de bun fait maison de l’aïoli, du poulet rôti au citron divinement confit, mesclun, pickles d’oignon rouge acidulés & amandes (on sait, nous aussi on à l’eau à la bouche).

Si ces deux classiques restent à la carte, le reste change tous les mois : en novembre, c’est le sardine (pain au levain, mayo miso, sardine huile d’olive, chorizo, citron confit, mesclun & sésame), le tamago (Bun, mayo japonaise mimosa, œuf mollet, sauce verte à l’estragon et épinard, sucrine & ciboulette) qui étaient à la carte. Comme la Copinerie propose toujours un poisson, un végétarien, et une viande, cette dernière est cette fois-ci représentée par l’agneau confit, délicieusement relevé à la harissa et agrémenté d’un crémeux aux herbes et amandes. En accompagnement, vous aurez le choix entre salade ou pop-corn aromatisés au barbecue ou à la persillade. Deuxième mention spéciale (décidément, que de coups de cœur) pour le crème dessert parfumée à la chicorée, qui ressemble à s’y méprendre à une crème caramel beurre salé. Si vous êtes moins aventureux, pas de panique, vous pourrez toujours vous tourner vers les classiques crème chocolat ou citron.

Et si cela n’a pas suffi à vous convaincre d’aller faire un tour chez Gus & Gas, sachez que tous les ingrédients sont minutieusement choisis : 100% faits maisons, les buns sont à base de fécule de pomme de terre, les pains au levain viennent d’une boulangerie locale, et le reste est sourcé localement ou, du moins, made in France. Un petit plaisir simple et gourmand, aux goûts aussi haut en couleur que les personnages qui les concoctent, et qui est (puisqu’ils n’ont pas froid aux yeux) disponible dans leur maison-mère du 3e et dans leur corner du 7e, désigné sur le concept d’un drive dans la ville.

A.V.

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