SEXCAM, SEXTING, SEXTAPE… QUAND LES FRANÇAIS S'ADONNENT AU SEXE VIRTUEL

SEXCAM, SEXTING, SEXTAPE… QUAND LES FRANÇAIS S'ADONNENT AU SEXE VIRTUEL

FINIS LES MAGAZINES SPÉCIALISÉS PLANQUÉS SOUS LE LIT, BYE BYE AUSSI LES SITES PORNO JUGÉS TROP CLASSIQUES.

DÉSORMAIS POUR ASSOUVIR LEURS FANTASMES, LES FRANÇAIS SONT À LA RECHERCHE D'INTERACTIVITÉ ! QUE CE SOIT AVEC LEUR PARTENAIRE OU AVEC UN(E) PARFAIT(E) INCONNU(E)…

Le virtuel devient pour les Français LE lieu idéal pour assouvir leurs fantasmes ou pour calmer leur libido. Tel est le constat réalisé par l'Ifop qui publie aujourd'hui une étude sur le sexe 2.0, commandée par CAM4, un site de sexcam. Cette étude, la première du genre selon l'Ifop, révèle l'appétence des Français pour le sexting, les sexcams et autres jeux d’exhibition sur Internet. Plus question de rester spectateur, en consultant magazines et autres sites spécialisés… mais d'être acteur de sa sexualité. Merci webcams, smartphones et autres messageries instantanées !  

Le sexting : 1 jeune sur 3 a déjà reçu des photos à connotation sexuelle
Cette pratique, qui consiste à échanger par voie électronique des messages, photos ou vidéos à caractère sexuel, est particulièrement répandue chez les moins de 25 ans. Un jeune sur trois (35 %) a déjà reçu des photos ou des vidéos de personnes nues ou dénudées, tandis qu'un jeune sur quatre (25 %) a déjà envoyé des photos ou des vidéos. Aujourd'hui, les amateurs de sexting privilégient les messageries instantanées au téléphone : 17 % se sont déjà livrés à des jeux sexuels devant l'écran de leur ordinateuret près du double (36 %) pourraient le faire, contre 13 % seulement via leur téléphone portable.

La sexcam : 22 % des Français sont partants !
Les Français sont de moins en moins réticents à l'idée de faire l’amour virtuellement via une webcam. Aujourd'hui, 22 % expliquent qu'ils pourraient se livrer à une telle expérience. Mais du désir au passage à l'acte, il semble y avoir un grand pas puisque dans les faits, seuls 8 % des personnes interrogées l'ont déjà fait. Cependant, on remarque que les jeunes sont plus à l'aise avec cette idée puisque la proportion des moins de 25 ans à s’y être déjà adonnée a doublé en quatre ans, passant de 9 % en 2009 à 16 % en 2013. Au total, plus d’un jeune sur trois (35 %) s’est donc déjà livré ou déclare qu’il pourrait se livrer un jour à ce type d’expérience.

Le "live show sexuel" : 22 % des jeunes ont déjà été spectateurs 
L’observation de spectacles érotiques en direct est également une pratique de plus en plus répandue si l’on en juge la proportion de jeunes ayant déjà visionné un show sexuel devant sa webcam, que ce soit comme simple spectateur (22 %) ou en tchatant avec l'artiste olé olé (18 %). Les adeptes de ce genre de shows sont beaucoup plus nombreux parmi la gent masculine (29 % des hommes de moins de 25 ans) que féminine (11 %), tout en étant surreprésentés dans les catégories populaires (16 %) et chez les gays et bisexuels (53 %). En revanche, la proportion de jeunes ayant eux-mêmes déjà réalisé un live show sexuel devant leur webcam est plus faible (10 %), confirmant l’idée selon laquelle y compris sur le web, les pratiques exhibitionnistes comptent moins d’adeptes que les pratiques voyeurismes.

La sextape : un fantasme pour 1 jeune sur 4
La vidéo X amateur destinée à un usage privé est une pratique marginale si l’on en juge la relative faible proportion de jeunes (11 %) ayant déjà cherché à mettre un peu de piment dans leur vie de couple en filmant leurs ébats avec leur partenaire. Mais la sextape n’en reste pas moins un fantasme appartenant au domaine du réalisable pour quatre jeunes sur dix (40 %). Les prouesses de Paris HiltonKim Kardashian ou Colin Farrell ont dû en inspirer plus d'un !

Que recherche-t-on sexuellement sur Internet ?
Le recours au virtuel permet de satisfaire sa libido ou d'entretenir, pour les couples à distance notamment, les liens affectifs et le désir. Comme l'explique François Kraus, directeur d’études à l’Ifop, "ces jeux sexuels virtuels restent des formes minoritaires de la sexualité mais le désir des gens d'expérimenter des choses nouvelles, susceptibles de rompre avec la relative banalité de leur vie sexuelle, en font une source de créativité et de diversification de la sexualité". L'atout d'internet est de garantir l'anonymat des personnes, tout en leur permettant d'assouvir les fantasmes voyeuristes ou exhibitionnistes qu'ils ne peuvent réaliser dans la vie réelle.

Mais ces pratiques virtuelles ont évidemment des conséquences sur la vie réelle des couples, notamment quand les pratiques cachées de l'un, sont découvertes par l'autre… Là se pose alors LA question : "Est-ce que tromper sur Internet, c'est tromper réellement ?". Si chaque personne a son propre point de vue, sachez quand même que juridiquement, entretenir des relations virtuelles poussées avec une personne autre que votre conjoint peut être considéré comme de l’adultère en cas de divorce pour faute. Voilà de quoi en refroidir certains…

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