OSEZ FANTASMER !

OSEZ FANTASMER !

Les fantasmes.

Le fantasme, personne ne peut y échapper ! Tout le monde a, au fond de sa petite tête, une part de représentation imaginaire de désirs conscients ou inconscients. 

Parfois, le fantasme doit rester un vague délire sexuel. Souvent, le fantasme constitue un excellent moyen de booster sa libido.
 
A chacun ses fantasmes : certaines aiment faire l'amour dans des lieux insolites, d'autres préfèrent les lieux publics, il suffit de laisser libre cours à son imagination pour nourrir un scénario qui sorte des habitudes ! Et oui, il n'est pas nécessaire de bouger de chez soi ou même de son lit pour réaliser son fantasme.
 
Cependant, un désir sexuel n'est pas toujours facile à assumer. Il est légitime donc de se s'interroger sur sa normalité si l'on n'a pas de fantasme... Mais au fond, qu'est-ce qui vous empêche de vous lâcher vraiment ?
Longtemps considérés comme tabous voire honteux, les fantasmes sont aujourd’hui bien mieux assumés par les femmes. Et pour cause : en plus de participer à l’équilibre psychique, ils alimentent le désir, intensifient le plaisir et sont le vecteur d’une sexualité épanouie. Explications.
 
Qu’est-ce que qu’un fantasme ?
 
Un fantasme est une représentation imaginaire de désirs conscients ou inconscients. Les images, idées ou sentiments produits par l’esprit génèrent alors chez l’individu une émotion et une excitation, notamment sexuelle. Mais les fantasmes ne touchent pas que la sexualité, ils peuvent concerner différents domaines du désir et du plaisir. Le terme provient de l’allemand « phantasie », concept développé par Freud pour désigner l’imagination.
 
Qui fantasme ?
 
Tout le monde fantasme et ce, à tout âge, de façon consciente ou pas, explicite ou non. D’ailleurs, les femmes fantasment autant que les hommes. A la seule différence que ces derniers sont moins pudiques et en parlent donc plus facilement.
 
D’où viennent les fantasmes ?
 
Fantasmer est un phénomène fascinant, mais qui pourtant reste tout à fait naturel. C’est même un signe de bonne santé psychique. Cela découle le plus souvent d’un désir inconscient refoulé. Pour Freud, les fantasmes se construiraient au moment de l’adolescence, dès les premières masturbations, ou même durant l’enfance (vers l’âge de 6 ans).
 
A quoi servent-ils ?
 
Les fantasmes permettent à l’individu de se couper de ses problèmes quotidiens et de combler certaines imperfections du réel, auxquelles le Moi cherche à échapper grâce à l’imaginaire. C’est une sorte de compromis entre rêve et réalité, pulsions et interdits et qui conduisent sur les chemins de l’évasion. Fantasmer ne traduit pas pour autant une insatisfaction mais plutôt un exutoire qui permet de détourner les pressions sociales et morales souvent fortes.
 
Par ailleurs, les fantasmes sont de puissants aphrodisiaques. Psychiatres et sexologues s’accordent à définir deux types de fantasmes :  les « créatifs » qui ont pour but d’enrichir une relation sexuelle, de réveiller le désir ; et ceux  qui permettent de soulever des inhibitions et d’exprimer pleinement une sexualité.
 
 
Les fantasmes les plus répandus
 
Les «scénarios érotiques»  apparaissent soit durant la journée ou bien lors de l’acte sexuel et se forment en fonction de la personnalité de chacun. Parmi les plus évoqués, on note d’abord pour les femmes le désir de faire l’amour dans un lieu désertique et sauvage (plage, forêt…) ou en public  (parking, ascenseur, sur le lieu de travail). Viennent ensuite les envies d’étreintes avec une personne en particulier (une célébrité, un parfait inconnu, un collègue ou ami). Certaines fantasment également sur un rapport sexuel agrémenté d’accessoires (attachées, les yeux bandés ou encore avec de la nourriture). Enfin, certains rêves érotiques sont davantage tournés vers une situation (avoir un rapport avec une autre femme, avec plusieurs partenaires, être la favorite d’un harem ou faire un strip-tease devant un parterre d’hommes).
 
Par contre, les fantasmes des messieurs sont nettement moins sages, souvent d’ordre sexuel (fellation, sodomie, exhibitionnisme, expériences échangistes ou avec deux femmes) et sont d’ailleurs plus fréquemment assouvis.
 
Les fantasmes qui dérangent
 
Soumission lors d’un rapport sexuel, scènes sadiques, voire viol… Il arrive parfois que certains fantasmes s’éloignent totalement des désirs conscients et correspondent plutôt à des situations redoutées. Certains spécialistes expliquent ce décalage comme des désirs inconscients déformés qui répondent à des processus défensifs. Toutefois, si ce genre de représentation devient perturbant, il peut être conseillé de l’approfondir à l’aide d’un psychothérapeute ou d’un psychanalyste.
 
Faut-il partager ses fantasmes ?
 
S’il est aisé de parler à son conjoint de son passé, de sa famille et de ses expériences, il n’est pas évident de dévoiler certains désirs inavoués souvent mal compris. Tout dépend de l’objectif à atteindre. S’ils peuvent pimenter le quotidien du couple et augmenter la complicité, certains peuvent être source de malaise, surtout si le partenaire ne les partage pas ou pire, s’il n’en fait partie ! Tout est une question de bon sens.
 
Faut-il passer à l’acte ?
 
Pour certains spécialistes, les fantasmes doivent rester du domaine de l’imaginaire pour stimuler la libido, au risque de perdre tout leur pouvoir et d’entraîner une déception. Pour d’autres, ils doivent être assouvis afin de soigner certaines inhibitions, pour palier à un manque d’envie et pour faciliter l’atteinte de l’orgasme. Votre instinct peut alors vous aider à trancher : à vous de voir si vous vous sentez vraiment prête à réaliser les scénarios érotiques que vous imaginez.
 
Source: aufeminin.com
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