Les bonnes raisons de se taper un jeunot

Les bonnes raisons de se taper un jeunot

Le jeune n'a pas que des défauts : d'ailleurs, ce qui rebute chez lui est souvent son véritable point fort.

Un peu comme son âge, quoi. Quoiqu'il en soit, voici la preuve que "20 ans d'écart", c'est surmontable. Ou pas.  Le jeune est une donnée évidemment relative.

Ceci dit, pour savoir si l'on se tape un jeune, deux preuves irréfutables. S'il n'a jamais eu de baladeur cassettes et qu'Albator pour lui c'est vintage, c'est qu'il est jeune. Vraiment. Autrement, le jeune a environ 5 ans de moins que vous. Même au bout de moins que ça, vous avez le droit de le charrier à longueur de journée à base de "Mais c'est parce que t'es trop jeune, le jeune."

Le jeune n'a pas de fric. Enfin, pas trop.

En fin d'études (vous n'allez quand même pas le choper direct post-bac, si ?), en stage ou avec un tout premier job hésitant, disons qu'il ne roule pas sur l'or (et les parents, ça compte pas). Celles qui s'attendaient à être traitées en duchesse seront un peu déçues. Sortir avec un jeune, c'est plutôt l'ère communautaire du grand partage et des petits repas modestes. Mais au moins, ça stimule l’imagination : on saute dans un train pour Trouville et on mange les huîtres du marché plutôt que de s'affaler aux Planches à côté des  couples sexagénaires.  Des huîtres sur les galets, c'est un air de printemps, un vrai.

 Il est possible que le jeune, puisqu'il est jeune, n’aime pas les fruits de mer.

Remplacez alors  les huîtres par une pizza, le blanc par de la bière, et gardez le sourire face au rivage.

Le jeune habite chez ses parents.

Ou en colloc'. Dans les deux cas, pas évident de s'envoyer en l'air en paix chez lui. Entre passer le cap des géniteurs et le cap de la bande de potes, notre cœur balance… du coup, c'est toujours chez nous que ça se passe. Si on a de fortes raisons de trouver ça lassant, à la longue, il faut voir les côtés positifs : le matin, on a notre attirail au complet pour se préparer, et les soirs de réelle envie de changement, on a une bonne raison de se choper dehors. Oui, car les Français sont connus pour faire l'amour dehors. C'est cul-tu-rel. Et le jeune a besoin de culture. Alors on fonce.

 Il est possible que le jeune habite seul, et que son chez lui soit une mauvaise réplique d'une chambre d'ado Castorama avec des posters pourris, et globalement sale. Encore une fois, gardez le sourire et gardez vos réflexions pour dans 10 ans. Le jeune est jeune, mais susceptible comme tout le monde.

 Le jeune est immature.

Surtout en matière de conflit. Se crier dessus, il déteste, et ça lui rappelle sa mère. Et lui prendre la tête, encore pire. Et c'est justement l'occasion d'en prendre de la graine : et si on arrêtait de se prendre la tête ? Mieux : et si on ne commençait même pas ? Nous aussi on veut oublier les conflits en allant jouer au foot avec des potes.

Ne rêvez pas, vous ne savez pas jouer au foot et vous n'avez personne pour vous accompagner. Alors ne lui prenez pas trop la tête, ça fait vieille aigrie. Et toc.

 Le jeune manque d'expérience sexuelle.

Oui, c'est un fait, et ce, même s'il a commencé à 15 ans. Car le sexe est définitivement  lié à la maturité : il suffit de voir le nombre de choses auxquelles on a dit NON ados et qu'on finit par adorer 10 ans plus tard. Or, s'il manque de perversité sur les bords, le jeune ne manque pas d'énergie… et ça n’est vraiment pas négligeable. Oui, avec le jeune, c 'est possible de faire l'amour plusieurs fois par nuit. Et pas parce qu'on est en vacances. Ou qu'on fête quelque chose. Ou qu'on est saoûl. Ou qu'on est samedi. Le jeune baise et rebaise parce qu'il le vaut bien, point.
 

Source : www.glamourparis.fr

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