En quoi consiste votre travail au sein de Bayer ?
Avec une équipe de chercheurs super motivés, on cherche des solutions pour les agriculteurs pour qu’ils puissent produire de la nourriture de qualité en quantité pour qu’on puisse tous manger à notre faim. On fait donc de la protection des cultures contre les maladies des plantes, les insectes nuisibles ou les mauvaises herbes.
Qu’attendez-vous de l’année 2024 ? Quels sont vos projets ?
J’ai toujours plein de projets pour l’année 2024. J’en ai un personnel qui me tient beaucoup à cœur. C’est aider mon fils à avoir son bac professionnel. Il est multi dys. Il a beaucoup de problèmes pour apprendre et il lui faut beaucoup de supports. Ce serait super s’il pouvait avoir son bac. Au niveau professionnel, on cherche et on espère pouvoir trouver quelque chose pour aider les agriculteurs.
La place des femmes dans le domaine des sciences a-t-elle évolué ces dernières années ?
Elle a évolué. Il y a beaucoup plus de femmes maintenant qui se lancent dans des carrières scientifiques. Il y a encore des progrès à faire pour nous donner des responsabilités. Il y a beaucoup de femmes dans les labos mais aux responsabilités pas tellement donc il faut qu’on travaille dessus.
Vous êtes sensible au sujet du handicap ?
Je joue le rôle modèle. J’ai aussi une dyslexie. Je n’étais pas très forte à l’école et je n’étais pas dans les premières de la classe. Pourtant j’ai fait une thèse et maintenant je suis responsable de recherche. Je montre à tout le monde que même si on a des difficultés on peut y arriver si on a la volonté. Je fais très attention dans l’entreprise de maintenir aussi la diversité et aussi promouvoir les gens qui sont différents.