Plus sophistiqué, plus athlétique, le style s'inscrit dans le courant "fluidic sculpture" initié par l'iX35 en 2009. Ce n'est pas la révolution au pays, mais c'est bien fait, séduisant et parfaitement dans l'air du temps. Les designers ont, il est vrai, vu leur travail facilité par une augmentation sensible du gabarit de l'auto, à présent très proche de celui d'une Renault Twingo. La longueur progresse ainsi de 8 cm, la largeur de 6,5 cm, alors que la hauteur diminue de 4 cm. Ce dont profitent, bien sûr, l'habitabilité et le volume de chargement.
Toute nouvelle aussi, la plateforme, qui se dote de trains roulants redessinés ainsi que d'une direction et de freins recalibrés. Sous le capot, toujours pas de diesel, de toute façon en nette perte de vitesse sur ce segment. En entrée de gamme, on retrouve donc le trois cylindres 1.0 litre de 66 chevaux qui permet à l'i10 de s'afficher à moins de 10 000 euros (9 950 euros exactement). C'est-à-dire moins cher qu'une Twingo (10 900 euros) ou qu'une Citroën C1 (11 650 euros) équivalentes. Une version "basses émissions" n'émettant que 98 g/km de CO2, au lieu de 108 g/km, sera proposée ultérieurement.
L'autre motorisation est un quatre cylindres de 1 250 cm3 qui délivre 87 chevaux, avec des émissions de 114 g. Elle est disponible à partir de 11 400 euros, ce qui place cette i10 1.2 l au coeur du segment. Son prix grimpe toutefois à 13 000 euros avec la finition supérieure Sensation, et même à 13 750 euros avec l'option boîte automatique à quatre rapports qui lui est réservée.
Source : lepoint.fr