Il a fait sa première rentrée scolaire cette année sous le feu des critiques. Le programme EVARS (Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle) est entré officiellement en vigueur le 1er septembre dernier dans les écoles, collèges et lycées de France avec l’objectif notamment de sensibiliser les élèves à la santé sexuelle, aux violences sexuelles ou encore à l’égalité entre les filles et les garçons.
Une nouveauté ? Pas vraiment puisque ces séances d’information et d’éducation à la sexualité à l’école sont prévues par une loi qui remonte à 2001. L’État a d’ailleurs été condamné ce mardi par le tribunal administratif de Paris à payer un euro symbolique pour avoir "jusqu’en février 2025 manqué à son obligation d’organiser" les séances en question.
Ce mardi après-midi, c’est à l’Assemblée nationale qu’une séance EVARS a été organisée à l’initiative de la députée du Rhône, Marie-Charlotte Garin, et de plusieurs associations. Une vingtaine de députés, dont Mathilde Panot et Gabriel Attal, ont accepté de participer à la séance où il a notamment été question avec une infirmière scolaire d’évoquer la prévention des violences sexuelles et des stéréotypes sexistes par des histoires et des jeux. Une première dans l’histoire de l’Assemblée nationale.
"Très émue d’avoir organisé une superbe séance d’éducation à la vie affective et sexuelle avec les associations à l’Assemblée. Il reste tant à faire pour libérer la parole et protéger les jeunes des violences. Mobilisons-nous partout", a d’ailleurs réagi Marie-Charlotte Garin sur ses réseaux sociaux.
Très émue d’avoir organisé une superbe séance d’éducation à la vie affective et sexuelle avec les associations à l’Assemblée. Il reste tant à faire pour libérer la parole et protéger les jeunes des violences. Mobilisons-nous partout ! pic.twitter.com/WRNYVlOWiD
— Marie-Charlotte Garin (@MC_Garin) December 3, 2025