Charlee Moss, la maitresse de cérémonie qui met le feu à la LDLC Arena

Charlee Moss, la maitresse de cérémonie qui met le feu à la LDLC Arena
Charlee Moss - DR Infinity Nine Media Ilan Allouche

Difficile de ne pas la remarquer lors des matchs de l’ASVEL à la LDLC Arena.

Depuis l’inauguration de la nouvelle salle ultra-moderne à Décines, Charlee Moss forme un duo dynamique avec Pierre Salzmann-Crochet. La quadragénaire, véritable boule d’énergie, n’est pas arrivée là par hasard. Après des débuts en temps que présentatrice du show de cascades de voitures et motos à Disneyland Paris, Charlee Moss a fait ses gammes lors des Super Cross avant de devenir la speaker officielle du LOSC, le club de foot de Lille, en 2012.

"La vie m’a vraiment emmenée à droite et à gauche", nous confie la jeune femme qui a grandi dans le monde du spectacle. Fille de Marie Myriam, dernière gagnante française de l’Eurovision, Charlee Moss a appris sur le tas : "Disney, ça a été ma formation pour ce métier, qu’on l’appelle speaker, MC, master of ceremony ou présentateur".

Intégrée à la LDLC Arena depuis novembre dernier, la mère de famille, parfaitement bilingue en anglais, est plus axée sur le côté entertainement : "Je ne me vois pas comme un speaker sportif, dans le sens où je ne suis pas capable de faire un commentaire sportif. Et depuis quelques années, le côté "sportainement" arrive en France. C’est quelque chose qui était très présent aux Etats-Unis, où on ne vient pas uniquement voir un match, mais où on vient vivre une expérience. Et pour cela, on a besoin d’un maitre de cérémonie qui est axé là-dessus, avec les jeux, les Kiss Cam, les animations…"

Ce métier, qui tend désormais à se professionnaliser, reste ingrat selon Charlee Moss : "On est indispensable, mais on n’est personne. On ne va pas voir un spectacle pour voir le MC. On est là pour mettre en valeur les autres et pour jouer avec le public. Quand les gens partent, ils ne se souviennent pas de nous mais du spectacle. Et à l’inverse, si le speaker est mauvais, on s’en rappellera. On n’a pas le droit à l’erreur, mais il ne faut pas prendre le melon".

Et parfois, le défi est immense, notamment quand l’équipe traverse une mauvaise passe. Si l’ASVEL n’a encore jamais gagné à la LDLC Arena, "on a quand même vécu des matchs de fou, contre le Real Madrid ou le Bayern Munich, où il y a eu deux prolongations", souligne la jeune quadra au naturel toujours très positif.

Ce week-end, Charlee Moss animera le Hotwheels Monster Truck Live, avant de retrouver l’ASVEL et l’Euroligue, mardi soir, face au Fenerbahce. Mais impossible de choisir pour la speaker : "chaque sport a une vibe différente. J’adore revenir au LOSC car en douze ans, c’est devenu un peu la maison. J’ai aussi adoré l’ambiance du rugby quand j’ai présenté les demi-finales et la finale du TOP 14 mais j’avoue que je rêvais de mettre un pied dans le monde du basket. Quand c’est arrivé, j’étais aux anges !"

F.L.

X