"On peut rester femme" : cette agricutrice du Rhône pose légèrement vêtue pour la bonne cause

"On peut rester femme" : cette agricutrice du Rhône pose légèrement vêtue pour la bonne cause
Cette agricutrice du Rhône pose légèrement vêtue pour la bonne cause - DR

Marina Mille est agricultrice dans le Rhône.

Cette éleveuse de bovins à Messimy est l’une des modèles du calendrier "Belles des prés 2024". Ce dernier a pour objectif de montrer "avec finesse et détermination" des agricultrices, des femmes d’agriculteurs ou encore des salariées agricoles incarnant "la dualité entre la vie rurale exigeante et leur féminité inébranlable". "Un calendrier soft et féminin, pas question de tomber dans la vulgarité", peut-on lire sur le site internet de Belles des prés.

Il s’agit de la première participation de Marina Mille dans ce projet après trois candidatures ces dernières années. 2024 fut donc la bonne ; l’agricultrice y incarne le mois de mai avec deux photos prises par Johann Baxt. "Je suis en soutien-gorge et en short avec un petit chemisier très léger à manches courtes", décrit Marina Mille fière des clichés. "On s’imagine comme ça que c’est facile de poser mais pas le moins du monde", précise-t-elle ajoutant avoir "adoré" cette expérience pour la bonne cause. Ce sont en effet 10% des fonds récoltés par la vente des calendriers qui seront reversés à l’association Petit Coup d’Pouce à la Ferme ayant pour but d’aider financièrement "des porteuses de projets du secteur agricole".

L’agricultrice rhodanienne tient à faire passer un message par sa participation. "On peut être une femme en agriculture. On peut rester femme. On est là pour se soutenir et s’entraider", assure-t-elle.
Marina Mille en est l’exemple parfait. A la mort de son père en 2020, elle décide de reprendre l’exploitation familiale. "Il y a beaucoup de choses qu’on ignore au début", explique-t-elle mettant en avant "un accompagnement administratif et un soutien parfois léger".

L’agricultrice a reçu "des retours plutôt positifs" de sa participations. D’anciens collègue ont même demandé à l’agricultrice des autographes sur le calendrier. "Le métier de mannequin c’est difficile", conclut-elle dans un sourire.

A.D.

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