L’influenceuse Capucine Anav sanctionnée pour "pratiques commerciales trompeuses"

L’influenceuse Capucine Anav sanctionnée pour "pratiques commerciales trompeuses"
L’influenceuse Capucine Anav sanctionnée pour "pratiques commerciales trompeuses" - DR

Un rappel à l’ordre pour l’influenceuse lyonnaise.

Une mesure d’injonction administrative a été notifiée ce vendredi à Capucine Anav afin "de cesser les pratiques commerciales trompeuses" sur son compte Snapchat. C’est également le cas de plusieurs autres influenceurs, notamment Illan Castronovo, Anthony Matéo, Simon Castaldi, Gaëtan Debled et Léa Montchicourt.

En ce qui concerne Capucine Anav, il est reproché plusieurs choses à la jeune maman : de ne pas avoir indiqué le caractère publicitaire des publications (stories) pour lesquelles elle a reçu une rémunération ou une contrepartie, d’avoir vanté l’absence de Bisphénol A dans des biberons et tétines pour enfants alors que cette substance est interdite par la loi, d’avoir mis en avant des qualités naturelles et des bienfaits de produits sur la circulation ou la santé alors que les informations en question sont fausses ou non justifiées. La Direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) reproche aussi à l’influenceuse d’avoir fait la promotion d’un dispositif dit de "patchs mobiles anti-onde" absorbant les ondes mobiles avec des bénéfices pour la santé. Seulement, là encore, ces propriété et résultats ne sont pas démontrés "par des éléments scientifiques probants et vérifiables".

Capucine Anav tout comme les autres influenceurs pointés du doigt par la DGCCRF doivent désormais afficher sur leurs différents comptes les injections en question pour une durée précise. Ce sera 15 jours pour la Lyonnaise qui a décidé de s’expliquer ce vendredi matin sur ses réseaux concernant cette injonction. Dans plusieurs vidéos, la jeune femme assure que le contrôle en question de la DGCCRF a eu lieu en 2022 sur une période d’un mois. Elle reconnait également avoir été "moins bien encadrée" à ce moment-là dans sa gestion des placements de produits. "Je suis désolée", a-t-elle aussi déclaré ajoutant ne pas faire cela "pour l’argent" mais "par passion".

Ces sanctions interviennent en tout cas au lendemain de l’adoption par le Sénat d’ une proposition de loi ayant comme objectif de lutter contre les dérives de certaines stars des réseaux sociaux.

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