Quand une coach et son élève décident d’ouvrir ensemble leur salle de sport

Quand une coach et son élève décident d’ouvrir ensemble leur salle de sport
Quand une coach et son élève décident d’ouvrir ensemble leur salle de sport - DR

Elvira et Versanne sont les fondatrices de L’Acropole.

Direction la Presqu’île de Lyon pour découvrir cette salle de sport dont le nom fait référence à la Grèce antique. "L’Acropole est la partie de la cité où tout se joue, se fait et se décide. C’est vraiment l’essence et le cœur d’une cité", nous explique Elvira et Versanne âgées de 26 ans toutes les deux. La première est coach sportive, la seconde était comptable, et par la même occasion son élève. Leur rencontre aboutira à un coup de foudre professionnel avec au bout la création et l’ouverture de L’Acropole il y a un peu plus d’un mois.

"Elvira a une façon de travailler un peu particulière. Elle est multidisciplinaire et amène progressivement ses élèves à découvrir des sports qui leur convient et qui répond à leurs objectifs", explique Versane séduite par l’idée de proposer ce concept à une plus grande échelle.

L’Acropole a pris place au 45 quai du docteur Gailleton dans le 2e arrondissement avec l’ambition de "s’éloigner des diktats standards des salles de sport pour la perte de poids et l’apparence physique. Ici on bouge, on s’amuse, on fait des choses qu’on ne pensait pas faire un jour et puis le corps change petit à petit tout seul", résument les deux jeunes femmes.

Parmi les disciplines proposées sur place : du cross-training, du cardio, du renforcement musculaire mais aussi de la danse, du pole dance, du cerceau aérien, du yoga ou encore de la boxe. "Nos premiers clients nous disent que c’est un peu une salle hors du temps. Quand on vient ici, on est bien et on ne veut pas repartir", insistent-elles fières du parcours mené jusqu’à présent. La tâche ne fut en effet pas facile. "Déjà ce n’est pas souvent qu’on ouvre des salles de sport qui ne sont pas des franchises. On ne pensait pas qu’en 2023 c’était encore aussi difficile pour un projet qui n’est pas non plus d’une ampleur gigantesque. C’était difficile pour nous faire confiance et de trouver des financements."

L’objectif est aujourd’hui atteint. "On veut prouver que notre salle de sport a sa place à Lyon", concluent-elles.

A.D.

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